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Carnet de voyage en Oz
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  • Voyage au bout de la terre pour découvrir l'Australie. Carnet de voyage de Camille et Marine, retraçant parcours ainsi que découvertes. Témoignages et photos résument cette aventure pour les proches ou d'autres Backpackers. Le rêve devient réalité :)
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31 mai 2014

Road Trip : Adélaïde - Perth (01/05 - 22/05)

Cela fait maintenant un long moment que nous n’avons pu écrire. Effectivement, depuis le 1er mai que nous avons  quitté la ville d’Adelaide nous avons effectué notre road trip nous menant jusqu’à Perth où nous sommes arrivées (avec beaucoup de retard) le 22 Mai.
Un long voyage donc qui aura duré 22 jours et 22 nuits, agrémentés de bonnes ainsi que de mauvaises surprises, de belles ainsi que de surprenantes découvertes, où nous avons conjugué aventure avec prise de risque et émerveillement avec redondance. Voyage qui à la base ne devait durer qu’une dizaine de jours, GRAND maximum.

Kristin, une jeune allemande de notre âge, à partager le trajet avec nous. Nous étions alors 3 petites nanas en quête de l’inconnu, (pas tant) vulnérable aux aléas d’un territoire si incertain…

Nous étions TRES préparées. La traversée que nous nous apprêtions à accomplir au départ d’Adélaïde a requis une prise d’information ainsi qu’un nombre certain de matériel, nécessaires au bon déroulement d’un tel déplacement, équivalent à Londres-Moscou (vol d’oiseau).
Avec nous était embarqués : adaptateur/convertisseur pour allume cigare, multiprise, adaptateur prises françaises – prises australiennes, vaisselle (assiettes plate/creuse, couverts, gobelets…), mini grill/barbecue, matériels essentiels pour cuisiner (poêle, casserole, Tupperware…), frigo, glacière, bidon d’eau de 20L, tente 2 places, deux chaises, table, duvets, matelas gonflable, draps, gonfleur électrique, gonfleur normal, (chaude) couverture pour les nuits en dessous des 5°C, gazinière, coussins, plaque électrique, réserve de nourriture (conserves et féculent en grande partie), lampes LED, roue de secours, canne à pêche, pour faire de l’espace dans l’habitacle nous avons posé sur le toit tout ce qui encombrait le plus et avons donc acheté une bâche ainsi qu’une sangle pour fixer le tout bien sécurisé. Et puis il y a aussi tout ce qui concerne notre hygiène de vie quotidienne tel que liquide vaisselle avec éponges, gel de lavage à la main, lingettes pour se débarbouiller et shampoing sec lorsque les douches se font rares… Au départ d’un si long périple, on ne cessera de vous répéter que ce genre d’équipement est essentiel à la survie mais aussi au bien-être. Malgré tout le matériel qui précède, nous savions qu’il était largement possible d’encore mieux s’équiper, avec par exemple une pelle américaine, une deuxième roue de secours, des pinces crocodiles, une boite sommaire à outils, des bidons d’essence… Nous avons pris le risque de ne pas s’en procurer par faute de moyen mais aussi d’espace, en espérant que les économies réalisés nous seraient bénéfiques. Que nenni.


Avant de partir à la conquête de l’Ouest, rappelons que nous venions d’acquérir notre nouvelle voiture 2 semaines auparavant, et que nous avions eu que de rares occasions d’y dormir dedans. Pour pouvoir s’y installer comme chez soi, il faut d’abord tout organiser de sorte à ce que nous y soyons bien à l’aise : tout sortir de la voiture, rabattre les sièges arrières pour former un grand espace plat avec le coffre, couvrir la vitre avant, poser nos valises sur les sièges avant, poser le matelas sur l’espace plat, le gonfler, faire le lit... Puis nous laissons dehors sous la voiture nos caisses de nourritures et de couverts ainsi que le frigo la glacière et le bidon d’eau. Selon la météo, nous nous faisons à manger dans ou hors de la voiture. Camille et moi avons installé des rideaux ainsi que des rangements, de sorte à ce que notre chez nous ressemble à un vrai « chez nous ».
 Avant de partir nous nous sommes également assurées que la voiture était prête à encaisser une traversée du désert aussi étendue, car ce road trip reliant Adélaïde à Perth n’est normalement qu’un début. Nous avons donc effectué un contrôle technique du véhicule à Semaphore South Australia dans un garage agréé. Résultat : notre Honda de l’an 2000 est parfaitement apte au déplacement. Le garagiste nous aura quand même notifié que les freins ne sont pas fiable au dela des 100km/h et que les pneus n’iront pas plus loin que Perth. En ce qui concerne la vitesse, nous ne dépassons pas les 90km/h par soucis de consommation d’essence, donc tout va bien à ce niveau.


Pour tous les nomades d’Australie (comme nous), il est vigoureusement conseillé de se procurer le guide Camp7, présentant tous les lieux intéressants dont les routards sont avides, c’est-à-dire : spots offrant une magnifique vue, des parcs nationaux, des plages, des montagnes… Mais aussi les stations service, des lieux spécifiques (ou non) au campement, des toilettes, des douches, des auberges… Le guide se trouve dans tous les Visitor Centre à environ $60.
Cela dit, pour $3.60 vous pouvez faire comme nous et télécharger l’application pour smart phone WikiCamps Australia qui est beaucoup mieux en plus d’être infiniment moins chère ! Des photos et des commentaires d’autres utilisateurs sont disponibles, ainsi qu’un GPS pour vous localiser et vous mener à l’endroit que vous voulez visiter, selon le véhicule que vous possédez (4x4, Van, Caravane ou simple voiture). L’application offre également la possibilité d’accès à des listes de matériels indispensables pour les voyageurs {si celle que je vous ai faite plus haut ne vous convient pas (: }.


 
Plus de 3500km, au fil du vent, du soleil, de la chaleur, de la pluie, des parcs nationaux, des plages, des montagnes, de la faune, des rencontres humaines et de nos humeurs.

Plusieurs « phénomènes » ont croisés notre route, vous n’en douterez pas.
Dauphins s’amusant dans des vagues hautes de 2 mètres ; Hippies revenant de la pêche complètement défoncé aux champignons ; délicieuses huitres qui ont finis au fin fond de nos gosiers ; joyeux kangourous vagabondant imprudemment dans des hectares d’incroyables verdures ; rangers bien énervés frappant à notre fenêtre à 7h du matin pour nous faire dégager… Et ce n’est qu’un moindre extrait. Je pourrais aussi bien citer les innombrables fabuleux couchés de soleil dans le désert, au beau milieu de NUL PART auxquels nous avons pu assister ;  ou bien les fréquentes fraudes à la douche ou au camping  que nous avons dû faire (mettant parfois notre orgueil de côté) ; puis il y avait également ces interminables et si ennuyeuses routes toutes droite, sans le moindre virage, typique de l’Australie, nous avons d’ailleurs traversés la plus longue du pays : 145km droit devant à perte de vue, où les stations essences (si rares) étaient parfois à plus de $2.5/L. Dans la gamme des records, je peux tout aussi bien mentionner la plage la plus blanche du pays, située dans mon Parc National préféré, j’ai nommé Cape Le Grand National Parc, et spécifiquement la plage appelée Lucky Bay : eau turquoise, pas une moindre imperfection au milieu du sable d’une blancheur parfaitement pure (pas même un coquillage ou une algue !), puis le courant si fort pouvant trainer un homme au large sans qu’il s’en rende compte et se faire lessiver dans les immenses vagues.



Rentrons maintenant dans les détails de ce déplacement pittoresque.

Nous avons fait la rencontre de Kristin quelques semaines avant le départ, sur internet via le site internet de co-voiturage coseats.com.au . Nous étions à ce moment la toujours en train de travailler dans la Barossa Valley, tandis qu’elle effectuait un trip dans l’Outback vers Alice Springs. Elle est allemande, de Frankfurt et arrivée en Australie 10 mois auparavant pour travailler durant 6 mois à Sydney comme jeune fille au Pair dans une famille. A la sortie de cette expérience, elle aura pris conscience qu’elle n’aime pas les enfants, et qu’elle ne recommencera pas d’aussitôt la garde d’enfant à aussi long terme. Elle regrette d’y avoir consacré 6 mois et non quelques semaines, car elle n’aura pas fait grand-chose même durant ces week ends. Elle aura tout de même gagné un petit peu d’argent de poche pour financer son road trip en solo et notamment avec nous.

Le  1er Mai, Camille et moi sommes allées la récupérer dans son auberge d’Adélaïde CBD, nous l’avions vraiment rencontré deux jours auparavant. C’est une nana très sympa, très calme, plutôt réservé, bref qui fait pas de vagues. Après lui avoir fait une rapide présentation de la voiture, nous avons aussitôt décollé, premier stop estimé à Port Augusta. Ce fut un réel sentiment de liberté qui nous enivra, car c’était la première fois depuis le mois de Février que nous n’avions pas fait quelque chose de nouveau dans notre quotidien qui était alors rébarbatif… Nouveaux paysages, nouvelles rencontres, oublier le train-train et recommencer quelque chose de différent ailleurs. Voyager.
Nous avons donc trouvé ce soir-là, un coin sympa où passer la nuit sur WikiCamps Australia (l’application smartphone), pas vraiment prévu pour y « camper » mais nous étions au bord d’un lac et des toilettes étaient juste à côté, il n’en faut pas plus pour se décider. Des français étaient aussi la avec leur 4x4, nous avons donc pris l’apéro et manger ensemble.
Le lendemain nous avons repris notre chemin pour faire notre premier parc national, le Gawler Ranges National Park. Un backpacker nous l’avait conseillé en nous le vendant comme étant le meilleur parc national qu’il ait visité, nous avons donc décidé de nous y rendre, et d’emprunter les pistes de 4x4. Le soucis étant que nous avons négligé un détail majeur : la pluie qui plus est sur de la terre battue. La suite, pour la plupart vous la connaissez (peu- être), mais pour ceux qui auraient manquer ça sur facebook, voici notre réaction encore à chaud :
« Il y a deux jours, Camille Kristin et moi même sommes allées visiter le magnifique parc national Gawler Ranges du South Australia. Nous avons dormis dans un campement une première nuit ou il a plut énormément. Le lendemain nous avons repris notre chemin sur la piste de 4x4, qui était bien humide et parfois même inondée... Jusqu'à que nous arrivions à cet endroit, tellement gorgé d'eau que nous avons décidé de le contourner en faisant du hors-piste.
Une fois engagées nous nous sommes embourbé dans la boue. Nous nous sommes débattu 7h durant à creuser avec des bols et nos mains par faute de moyen. Rien n'y a fait, mais pourtant nous commencions à y voir le bout. Nous étions enfoncées trop profondément. 
A force d'insister pour faire avancer la voiture, l'embrayage nous a lâchés. Il était donc impossible de sortir de cette boue vaseuse couleur ocre. 
Nous avons passé la nuit dans la voiture, et le lendemain nous marchions 13km au milieu de nul part pour trouver de l'aide. 
Finalement un ranger est intervenu pour nous aider.
Nous nous en sortons donc saines, sauves mais pauvres, après 37h de lutte. Cette petite virée dans la nature en osmose avec les kangourous nous aura coûté $2000. 
Thanks Australia, I'll remember it. »
Effectivement nous avons du payer $2000 au garagiste qui est venu nous chercher à 200km de son garage situé à Streaky Bay, et qui a dû faire venir l’embrayage d’Adélaïde. Dans notre malheur, nous avons été chanceuse, car la famille qui tient le garage, nous a mis à disposition leur dernière acquisition : une caravane grand luxe. Du coup nous avons squatté la caravane durant les 4 jours après le merdier du Parc National, et nous avons pu laver nos fringues pleine de boue, refaire le plein de force, jouir d’un vrai lit, se cuisininer de bon petit plat puis aussi prendre de bonnes douches.

Après ce malheureux épisode qui nous aura vraiment ruiné, nous sommes repartis sur les routes avec des pneus tout neuf et en faisant la promesse de ne plus JAMAIS retourner sur des chemins boueux surtout après le passage de la pluie

.
Nous nous sommes donc engagé sur le Nullarbor Plain qui relie Ceduna à Norseman sur 1200km de ligne droite. A partir d’ici rien de très excitant, à part de la route, de la route, et encore de la route. La météo était vraiment géniale, grand soleil, et petite chaleur malgré la saison d’automne bien avancé.
Durant le voyage, nous nous sommes à plusieurs reprises fait la réflexion qu’il était dommage de ne pas avoir fait ce road trip plus tôt, en été. En effet, la nuit tombant à 17h, les journées sont courtes, et nous ne pouvions pas beaucoup avancer car au crépuscule il est dangeureux de conduire à cause de la vie sauvage et des nombreux animaux qui traversent.
La traversée du Nullarbor n’a rien d’exceptionnelle à être racontée, les photos seront le meilleur moyen de témoigner des magnificences du bush australien, ou nous avons longé les Bunda Cliffs, falaises de 80 mètre de haut au-dessus de l’Océan, et pu observer reptiles, kangourous, dauphins, rapaces et autres superbes vues surplombant l’océan ainsi que le désert (pas si désert). Les traces de vie se sont faites très rares (à l’exception des mouches omniprésentes la journée et des moustiques plus que nuisible à la nuit tombée) ; pratiquement que de gros 4x4 tractant d’énormes caravanes ont croisé notre chemin tout du long, seulement des retraités. Les quelques villes que nous avons traversé sur le chemin paraissaient ridicules, tant elles sont minuscules. Parfois juste un panneau, un motel et une station service étaient considérés comme une ville à part entière, loin de tout, et où un paquet de pain de mie coute $10 et une bouteille d’eau $5. Effectivement, l’Australie ne dispose pas d’eau potable dans tous ses moindre recoins, et utilise l’eau de pluie comme alternative, que les australiens récupèrent grâce à d’énormes Tank en plastiques alimentés par plusieurs goutières accrochées aux toits environnants. Vive l’écologie, et l’eau bouillie !
De plus, le réseau ne couvre pas les zones désertiques du pays, autant dire que la réception n’existe pas dans plus de la moitié du territoire.

Avant d’atteindre la fin du Nullarbor Plain, nous avons coupé par une piste de 4x4 pour rejoindre Esperance, première « grande » ville depuis bien des kilomètres, situé dans la partie Sud Ouest du continent, à l’Est.
Nous nous sommes arrêtées à mi-chemin de cette piste pour passer la nuit avant de reprendre la route le lendemain. Grâce à WikiCamps Australia, nous avons trouvé un endroit où nous pouvions rester le soir une fois de plus, et nous sommes alors tombées sur une maison (vide) aménagé spécialement pour les voyageurs : cuisine plutôt bien équipé, chambres avec de grands lits et des matelas confortables, panneaux solaires et tank de récupération d’eau permettant à la maison d’être indépendante, kit de survie, salon, cheminée, four à pizza, toilettes écolo, douche… Tout était très spartiate, mais très mignon. Jusqu’à ce que nous nous fassions accueillir par un ENORME python ! En effet, c’est lorsque nous visitions la maison, et plus précisément la cuisine et son frigo empli de 3 bières et d’une bouteille d’eau que nous avons levé les yeux au plafond pour y voir entortillé autour d’une poutre un gigantesque serpent endormi. Camille s’est limite pissée dessus, comme d’hab. Nous n’arrivions pas à croire que nous aurions tout simplement pu nous faire avaler en une bouchée par ce monstrueux reptile, qui a la réputation en Australie d’être si coriace que parfois celui-ci avale des crocodiles adultes. Incroyable, hein ? Pour nous assurer qu’il s’agissait bien d’un vrai, ou qu’il était vivant, nous avons commencé à lui jeter des petits cailloux. Celui-ci a fini par se réveiller, et nous étions morte de trouille. Nous qui prévoyions de rester dans la maison pour passer la nuit, après cet épisode, ce fut tout simplement inenvisageable ! Nous étions terrorisées ! Nous avons donc fait un feu juste devant la maison, et avons finis par dormir dans la voiture une fois encore, ratant l’occasion de rejouer une version du (médiocre) film d’horreur « Caban in the hood ».

Le lendemain nous arrivions dans l’un des 6 Parc Nationaux qui entourent Esperance, et avons passer la nuit sur une plage avec la voiture, assistant à l’un des plus beaux couchés de soleil jamais vus, mélangeant le ciel rose à l’eau turquoise des vagues immenses.
Lendemain, débarquement dans ce qui fut mon parc national préféré jusqu’alors, Cape le Grand avec sa fameuse plage d’une blancheur incroyable Lucky Bay. Pourma part j’ai passé une bonne partie de la matinée à jouer dans l’eau (très fraîche) et les immenses vagues. On a vraiment du mal à se rendre compte vu de l’extérieur, mais la puissance et la force du courant est très impressionnante. Après m’être faite tambouriner deux – trois fois et bu la tasse quatre – cinq fois, nous reprenions la route. Cette plage est d’ailleurs souvent utilisé pour promouvoir l’Australie et ses attractions, et une image célèbre circule régulièrement dans les brochures de la région ou sur les sites internet : celle d’un kangourou allongé pénard sur la plage en face d’une ile. Nous n’avons pas pu y passer la nuit, car nous n’avions plus d’eau et plus de bouffe. Retour à la civilisation oblige.

Une fois à Esperance nous sommes restées 2 jours. Nous avons pêché du saumon sur Salmon Breach, puis fais un feu pour faire cuire les deux belles tranches que nous avions. Nous avons également rencontré deux anglais dans leur van, Elliot et Charlie. Ceux-ci  qui ont été nos voisins l’espace d’une nuit. Ils nous ont aidé à redémarrer notre voiture qui s’était vidé de sa batterie.
Après Esperance, nous avons continué à visiter la côte Sud Ouest et sommes passé à Albany et avons dormi a Emu Point, petit port de pêche, où la pêche n’a pas du tout été fructueuse nous concernant.
Après ça, nous avons coupé par les terres, avons fait un Tree Top Walk (qui consiste à marcher sur des passerelles à 45m de haut dans les arbres) dans l’une des forêts d’Australie où les arbres sont parfois hauts de plus de 150m et de circonférence 1.80m. Impressionnant, c’est le moins que nous puissions dire !

Finalement nous avons atteint Margaret River sur la côte Ouest (west coast west coast nigga), un endroit splendide, bondé de hippies, de surfeurs, et de magasin Bio. Bonheur.
Nous avons dormis sur un parking face à l’Océan, où des surfeurs par dizaines s’exerçaient jusqu’à la nuit tombée et à partir des premiers rayons de soleil le matin. Ce spot est apparemment très prisé, car c’est ici que ce sont déroulées les championnats du monde de surf quelques mois avant notre venue. Mais c’est aussi ici que les attaques de requins ont été les plus meurtrières ces 10 dernières années en Australie.
Malheureusement, il pleuvait et faisait très froid lorsque nous y étions, donc nous n’avons pas encore pu tâter la vague car nous voulons être dans de bonnes conditions pour notre premier essai, mais il ne saurait tarder !
En revanche, nous avons eu l’occasion de discuter avec plusieurs surfeurs, et l’un d’entre eux nous a dirigé vers plusieurs agences de travail en ferme de la région telles que : « Down To Earth » ou « Vine Power ». En effet, la saison du prunning (élagage) commence en Juin dans les vignes. Nous sommes donc allées postuler à 3 d’entres elles, et une nous a renvoyer une réponse positive une semaine plus tard, en nous fixant un RDV le 15 Juin prochain à Margaret River pour un entretien. Nous n’avons pas encore beaucoup de détails sur le job, mais cela arrivera très prochainement.
Nous avons fait une dégustation de fromage ainsi qu’un autre de chocolat sur le chemin avant d’atteindre Perth, à la sortie de Margaret River.

Puis nous sommes enfin arrivées sur Perth, avec une dernière journée de route assez difficile, car embouteillée. Comme à notre habitude, nous nous sommes installées sur un parking en bord de plage. Mais pour la première fois un ranger est venu nous déloger au petit matin. Juste un avertissement, mais une amende pouvant aller jusqu’à $5000 pend au nez de chaque personne dormant dans sa voiture et/ou usant un quelconque autre moyen que les BBQ mis à disposition un peu partout, pour cuisiner. Sévère. Mais je pense sincèrement qu’il ne donne jamais d’amende, seulement des avertissements, à l’exception des stationnements.

Suite à ce réveil brutal, l’organisation de la journée et des prochains jours était de mise. Nous avons donc filé toutes les trois au Visitor Centre pour prendre une multitude d’informations sur la ville et les environs, pour savoir à quelles genres d’activités nous allions nous adonner (pour un moindre coût).
Après ça, Camille et moi avons déposé Kristin dans son auberge. Notre voyage se termina ici. Celle-ci prévoyait de faire du WOOFING dans la ville.

 

Une partie des photos du road trip sont sur Facebook sur le compte de Camille. Ou sinon, soyez patient (très patient) et un de ces jours l’entité des photos apparaîtra ici même.

 




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