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Carnet de voyage en Oz
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  • Voyage au bout de la terre pour découvrir l'Australie. Carnet de voyage de Camille et Marine, retraçant parcours ainsi que découvertes. Témoignages et photos résument cette aventure pour les proches ou d'autres Backpackers. Le rêve devient réalité :)
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1 juin 2014

Savoir à quoi s'attendre lorsqu'on est nomade en Australie - Police / Gouvernement

Si les rangers ou la police d’Australie s’amusaient à foutre des contraventions à chaque voyageurs qui enfreignent des lois (mais qui ne se présentent pas forcément nuisibles), ils auraient alors de bien mauvaises surprise.

 Les voyageurs vivant dans leur voiture ou leur van, sont en générales des jeunes gens de moins de 30 ans, étrangers (souvent européens), en Working Holiday Visa, ayant pour la plupart de maigres économies qu’ils ont pour but de consacrer à la découverte du continent (pas dans des amendes !).
 De plus, ces voyageurs sont nomades (puisqu’ils vivent dans leur véhicule), et n’ont donc pas de réels adresses (des boites postales à la limite), il est alors impossible pour les autorités australiennes de réclamer pour une contravention impayée, tout simplement car il serait trop difficile de retrouver le « fautif fraudeur ».

Il n’est pas rare que dans les discussions entre voyageurs reviennent régulièrement sur le tapis les amendes (pour stationnement) impayées et qui ne le seront jamais.
Il est vrai que ce n’est pas bien de faire ça, car cela engendre par la suite une mauvaise réputation des étrangers (pas seulement), et que malheureusement si cela arrive trop souvent nous avons bien conscience que des restrictions plus sévères vont être mises en place.
En même temps il est bien trop aisé de s’en dispenser : d’un état à l’autre les contraventions disparaissent, une fois de retour au pays personne ne viendra réclamer quoi que ce soit, et même dans un état similaire si le voyageur n’a pas d’adresse il n’aura aucun problème à frauder car celui-ci est introuvable. La seule chose nuisible, serait pour la ré-application d’un Working Holiday Visa. Car si vous n’avez pas de réelle adresse reliée à la voiture, vous avec une registration à votre nom. Pour faire une régistration, le gouvernement réclame le numéro de votre passeport. Grâce au numéro du passeport, on peut avoir accès au statut de votre visa. Je veux dire par la, que pour de simples impayées de 1ere année, nous pourrions être pénalisé pour la seconde, car les contraventions seraient toujours en suspens à notre nom, et l’accès au territoire pour une deuxième année nous serait tout simplement… refusé. Mais ce n’est qu’une éventualité !

En effet, après avoir discuté avec des voyageurs en 2nd année de Working Holiday Visa, nous avons appris qu’il était également facile de frauder.
Le mentionner ici ne veut en rien dire que c’est que nous prévoyions de faire. Seulement je trouve ça intéressant de le partager avec vous, lecteurs, afin de donner un réel aperçu de ce qu’est l’Australie ainsi que son fonctionnement. Car trop souvent ce pays s’est vu attribué des réputations infondées. Il est temps d’éclaircir tout ça, et d’arrêter d’être dans le faux.
Comme je le disais en amont, il est facile de frauder pour obtenir sa deuxième année en Working Holiday Visa. Normalement, pour pouvoir prétendre à une deuxième année, nous devons, nous backpackers, travailler exactement 88 jours dans une exploitation agricole (en ferme), et/ou faire du WOOFING, et/ou travailler sur des chantiers (une licence australienne est requise), et/ou travailler sur un navire de pêche. Comme preuve de ces 88 jours de travaux, l’employeur doit certifier le nombre de jours durant lesquels l’employés à travailler, sur un document officiel australien (disponible sur le site du gouvernement australien). Habituellement, pour 5 jours de travail, l’employeur compte une semaine complète.
Il y existe plusieurs façon de passer au travers des griffes de la dure labeur :
-payer l’employeur pour qu’il signe les jours manquants
-sympathiser avec l’employeur et lui demander de signer plus de jour (ce qui arrive le plus fréquemment)
-lors de la demande du 2nd Working Holiday Visa, étendre les dates des réelles périodes de travail.
-enchainer la deuxième année directement sans quitter le territoire et ne pas faire de demande de renouvellement de visa. Ceci est très risqué. Nous en avons rencontré quelques-uns jusqu’alors absolument pas inquiétés.

Le gouvernement australien, ne vérifie apparemment qu’1 réappliquant sur 5. C’est à dire qu’il y a des chances pour que les dates contenant les 88 jours de travaux ne soient pas contrôlées, tout se fait sur des probabilités. Il existe plusieurs manières pour le gouvernement de vérifier l’authenticité des jours de travail signés :
-contacter l’employeur
-vérifier les relevés bancaires et comparer les lieux d’utilisations de la carte bancaire et les lieux prétendues auxquels l’employé à travailler. Par exemple : si l’employé prétend avoir travaillé tout le mois de Février à Margaret River et que sur ses relevés bancaires est écrit que ce dernier à dépenser son argent dans les Surf Shop de Cairns durant la même période, cela ne coïncide pas, donc le gouvernement à prouver que ses 88 jours ont été falsifié, ce qui signifie pas de renouvellement de visa.

 

 

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